mardi 15 novembre 2011


II) Les points bénéfiques



1)      D’un point de vue social


Malgré de nombreux doutes sur  les risques de l’utilisation des réseaux sociaux certains professionnels admettent que leur utilisation n’est pas dangereuse, mais seulement pour les utilisateurs qui ont déjà une vraie vie sociale, qui ont des vrais amis. Car ces réseaux ne font qu'enrichir leurs relations. Les « amis » rencontrés sur Internet peuvent être de parfaits inconnus.
Exemple d’un chercheur en sciences de l’information, Olivier Le Deuff « De nombreux amis rencontrer sur Internet trouvent la rencontre réelle plus enrichissante et permet de relancer la rencontre virtuelle ».
Maintenant la capacité des adolescents présents sur les réseaux sociaux à entretenir une ou plusieurs bonnes relations qui n’importe où dans le monde leur sera bénéfique dans la société future.







_L’amitié faite via Réseaux sociaux :
Presque tous les jeunes aujourd'hui sont inscrits sur des sites sociaux : cette immersion commence un peu lors du primaire (20 % des enfants français auraient un compte Facebook), s'accentue avec l'arrivée au collège (48 %), et devient quasiment générale au moment du lycée (90 %) selon une étude effectuée en 2008 en France. Selon un sondage IFOP (Institut Français d’Opinion Publique)  en 2010, 62 % des 18-24 ans déclarent être membres de 4 réseaux sociaux. Mais tous n’ont pas la même utilisation de ces réseaux, certains y vont plus fréquemment que d’autres. Mais la plupart en font un usage quotidien.
L’amitié « high-tech » reste éloignée de la vie réelle, certains amis ne sont que des connaissances, des amis d’amis ou même de parfaits inconnus. Ces relations font l’objet de certaines critiques au près de certains professionnels. Pour eux ces relations marquent la fin de l’amitié profonde et sincère que l’on peut avoir lors d’une vraie rencontre.
La rencontre virtuelle facilite les relations pour les personnes les plus timides et permet donc d’avoir une vie sociale et un cercle d’amis plus vaste même si elle ne reste que virtuelle. Mais parfois les relations évoluent et des personnes se rencontrent réellement.
Ces rencontres ce sont aussi grâce aux données poster par les utilisateurs sur eux même.



Mais il n’y a pas seulement les jeunes qui utilisent ces réseaux ou ces blogs. Il y a aussi les adultes.
Un site « copains d’avant » permet de retrouver ses amis d’enfance qui était dans leur écoles Les inscrits peuvent poster des photos de classe et ainsi renouer le contact avec des personnes qu’ils avaient perdues de vue.





L'étude de l'IFOP de 2010 déjà citée indique que les jeunes de 18-24 ans :
Le dévoilement de leur intimité pose-t-il problème pour les jeunes ? Ils sont adeptes d'une certaine transparence. 85 % mettent en ligne leur nom de famille, 86 % déposent des photographies d'eux-mêmes, 65 % des photos de leurs proches, 79 % y dévoilent leurs passions ou leurs intérêts personnels, 51 % dévoilent leur orientation sexuelle, 42 % mettent leur CV ; mais tous ces scores dégringolent après 25 ans, et se réduisent encore plus au fur et à mesure que l'on avance en âge. Sans doute ces données personnelles sont-elles réservées aux seuls amis pour 43 % des 18-24 ans. Il demeure que les jeunes ne semblent pas inhibés par la crainte de trop se montrer, au contraire.











_CV en ligne :
De plus en plus de jeunes à la recherche de travail postent leur CV sur Internet, sur leur réseaux sociaux pour avoir le plus de chances possible d’avoir un entretien.
Certains disent que les réseaux sociaux remplaceront bientôt les CV. Les employeurs  rechercheront des donnés sur les profils des réseaux des demandeurs d’emplois. Même si certains diront que Facebook ou autre est plus personnel, c’est justement ce qui les intéresse. Car on trouve souvent plus d’informations sur un profil Facebook ou Twitter que sur un CV.
Le directeur exécutif de l’agence OfficeTeam Robert Hosking  affirme  que « … les demandeurs d’emploi doivent garder leur profil à jour et faire preuve de professionnalisme dans l’espace numérique. »

Certains sont encore aller plus loin en postant une vidéo d’eux-même sur internet, en citant leur CV et leur motivation. Le premier à avoir fait ça a donc créé le buzz et a attiré l’attention de plusieurs employeurs et a finit par être embauché.
Mais plusieurs experts disent que cette manière de procéder et une bonne solution pour se faire repérer. Car l’employeur sentira la motivation du demandeur.

Exemple d’un CV sur internet :

Un étudiant de l’Iae de Caen créé le buzz avec son CV.
Alain Ruel, jeune diplômé en marketing à l’IAE de Caen, a créé son propre site web pour se vendre et le fait savoir.
Pour faire connaître son site, il a envoyé l’adresse par email à ses contacts et l’a posté sur les réseaux sociaux.
Il eu beaucoup de visites sur son site grâce à sa deuxième place dans les résultants de recherche de Google en mettant comme mot-clé « CV marketing ».

« L’idée n’est pas de me brader mais de me vendre comme un produit », tient-il à préciser. Cela fonctionne : son site reçoit jusqu’à 1 000 visites par jour.
Même s’il n’eu pas les propositions qu'il souhaitait, les employeurs se souviendront de lui et de son audace.
 
« J’ai reçu 8 propositions pour des postes de commerciaux, déplore-t-il, mais aucun dans le marketing
».







Voici une vidéo qui fait également le buzz en ce moment, un chercheur d'emploi parodie une pub en se "vendant".
Elle a de plus été remarquée par une faute faite, ce qui lui a permis de passer au journal télévisé. 







_Une communication avec le monde entier :
  Comme nous l’avons vu dans les deux précédentes idées, les réseaux sociaux sont un moyen de communiquer plus facilement et plus rapidement. C’est maintenant le moyen le plus utilisé dans le monde entier.
Entre amis, ces réseaux facilitent la communication. Les conversations entre utilisateurs portent principalement sur les loisirs et les sorties : s'informer de concerts, de soirées prévues, découvrir de nouveaux artistes, partager ses passions, affirmer ses convictions...
Chez les jeunes de 18 à 25 ans, Facebook occuperait un tiers de leur temps sur internet et un quart de temps pour les internautes plus âgés. La raison la plus évoquée est : "Facebook me permet de rester en contact avec mes amis et ma famille".
Oui car les réseaux sociaux permettent d’être en contact tout le temps, à n’importe quel moment de la journée et n’importe où. De plus maintenant les nouveaux téléphones, comme les Iphone, les Androïd… permettent de rester brancher à internet et donc aux divers réseaux sociaux.
 "En passant du temps en ligne, les jeunes acquièrent des savoir-faire sociaux et techniques qui leur sont nécessaires pour participer à la société contemporaine", explique au New York Times la sociologue Mizuko Ito.
L'étude insiste longuement sur le fait que les jeunes utilisent l'Internet pour se socialiser entre eux. Comme le dit la chercheuse Danah Boyd, "il est essentiel pour les adultes de se rendre compte que ces sites fonctionnent essentiellement pour renforcer des connexions préexistantes, en utilisant les technologies comme moyen de médiation. La mobilité des jeunes est fortement restreinte, et les technologies sont un moyen pour eux de sortir du cadre de l'école. Les sites sociaux sont devenus des moyens d'agrandir leur espace. Le fait qu'ils puissent être utilisés par les jeunes pour se connecter avec des gens qu'ils ne connaissent pas ne signifie pas qu'ils le fassent. En mettant l'accent sur les risques, les adultes ont perdu le contact avec les avantages que ces sites offrent à la jeunesse."



Les réseaux sont internationaux et nous sommes connectés avec le monde entier.













Petites annonces via réseaux sociaux :
Les réseaux sociaux sont un nouveau souffle pour les petites annonces.
Ils permettent par exemple des offres d’emplois. Sur Twitter ce sont 4 500 tweets par jour qui évoquent des offres de stages ou d'emploi en France, soit plus de 30 000 par semaine.
Des petites annonces sont aussi mises en ligne, on y trouve des marques, des affaires sur certains produits, mais aussi des publicités pour faire la promotion de films.
Les utilisateurs se renseignent de plus en plus sur internet et sur les journaux en ligne.





2) D’un point de vue politique



_ De plus en plus d’hommes politiques utilisent les réseaux sociaux, pour leurs campagnes politiques, pour créer des débats, répondre aux messages qui leurs sont envoyés ou encore mettre des commentaires à certaines publications.
Le réseau social du parti socialiste permet aux secrétaires d’organiser la vie militante, entre autre de contacter les militants et ainsi pouvoir leur faire part de manifestations habituellement distribuer sur des tracts. Le réseau social de l’UMP permet de faire des propositions concrètes comme celle faire passer le TGV en Auvergne. Les internautes peuvent donc exprimer leur opinion à propos de cette propositions et mener le projet à bien s’il est approuver.

Nous avons interviewé M. Jean-Pierre MOMCILOVIC, l’adjoint au maire de la mairie de Montluçon et M. Jean-Michel AUSSOURD, le secrétaire départementale de l'UMP.

                         Interview de M. Jean-Pierre MOMCILOVIC






1)     En quoi consiste votre métier d'élu ?
Je suis dans la politique depuis les années 1980. J'ai été élu en 2001 au poste de vice-président de la communauté d'agglomération. Je suis chargé du développement économique, de la formation et de la recherche au sein de la ville de Montluçon mais également président de l'appel d'offre. C'est-à-dire que je m'occupe d'achats sur les grands marchés.

2)     Qui se charge du site de la mairie de Montluçon ?
C'est Carole Dugléry qui est chargé du service de communication et qui gère les informations qui figurent sur le site.

3)     Etes-vous pour ou contre l'utilisation des réseaux sociaux en politique?
Pour ma part, je pense qu'une utilisation des réseaux sociaux engendre une certaine violence au sein de la politique et un manque de contrôle des informations qui circulent sur ces réseaux.

4)     Vous servez-vous des réseaux sociaux et d'Internet ?
Je me sers d'Internet comme source de renseignements sur le site Legifrance. C'est un site où se trouvent tous les textes de lois et les décrets. Je m'en sers pour savoir ce qu'il est possible de faire ou non.
A titre personnel, je possède un compte Facebook avec lequel je commente certains statuts concernant la politique.




5)     Pensez-vous que les réseaux sociaux seront indispensables pour les futures campagnes électorales ?
Je pense que cela sera incontournable mais il y a cependant des inconvénients, car les informations ne sont pas toujours vérifiées. Le printemps dernier je me suis servi de ces réseaux pour les élections cantonales et je me suis rendu compte que beaucoup de fausses rumeurs circulées. Certaines d'entre elles sont démenties, ce qui entraîne une polémique supplémentaire.

       6) Est-ce que le fait d'être sur ces réseaux sociaux favorise-t-il vos campagnes?
Cela dépend des campagnes, quand elles ne sont que locales ça ne fais pas une grande différence. Mais si se sont pour les élections présidentielles, il est favorable pour les candidats qui ont le moins de chance de remporter les élections de faire une campagne sur les réseaux sociaux. Car une campagne coûte cher et en dessous de 5% des votes la campagne n'est pas remboursée. Pour ceux qui sont favorable pour être élus ne sont pas forcés de le faire mais se seraient mal vu qu'ils ne le fassent pas.

7) Que pensez-vous de la campagne de Barack Obama faite sur les réseaux sociaux ?
Je pense que c'est astucieux et que cela permet de séduire la bonne cible, qui se trouve être les personnes qui votent le moins, en l’occurrence les jeunes.


8) Avec les réseaux sociaux, quelles cibles visent les représentants politique en particulier?
Ils visent le plus souvent les jeunes, car se sont ceux qui votent le moins. Il est même possible de faire des rassemblements pour leur donner envie d'aller voter.
Les plus indécis restent les personnes quadragénaires, qui votent en fonction des évènements de leurs vies.


Il a rajouté "Les réseaux sociaux en politique demandent un professionnalisme plus grand au niveau de la communication.»










Interview de M. Jean-Michel AUSSOURD





















1) En quoi consiste votre métier?
Je suis directeur commerciale du centre d'Athanor mais aussi secrétaire départementale de l'UMP et vice président de la communauté de la communication de Montluçon.

2) Que pensez vous des réseaux sociaux?
Dans le cadre politique les réseaux sociaux permettent de réagir sur des commentaires, répondre à des messages et exprimer des idées, des opinions. Mais il faut quand même les utiliser avec attention.

3) Vous servez vous des réseaux sociaux pour votre travail? Personnellement?
Oui je m'en sers dans le cadre politique, pour communiquer, réagir sur des commentaires, répondre à des messages mais aussi exprimer ses opinions. Il faut tout de même les utiliser avec attentions car il y a souvent de fausses rumeurs.

4) Pourquoi vous en servez vous?
Je m'en sers essentiellement pour mes réunions, pour voir les commentaires sur des faits passé. Il y a souvent des réactions des différents partis sur des publications ou sur des commentaires. Je les utilise aussi pour faire passer des informations et ouvrir des discussions. J'ai aussi posté un reportage de Daniel Dugléry qui était passé sur France 3.

5) Observez vous vos adversaires ou les autres partis politique?
Oui on suit l'actualité de chacun mais il n'y a aucunes critiques à cette échelle. Il y par contre des critiques sur les membres du gouvernement.
A la période des élections électorales les commentaires ou les publications peuvent être plus "sanglante".

6) Est ce que les réseaux peuvent favoriser une campagne? Permettre d'obtenir plus de votes?
C'est maintenant important de s'en servir, ça fait partie d'un mode électorale de campagne. Il serait préjudiciable de ne pas y être, mais si tout le monde utilisent les réseaux sociaux comme mode de campagne ça n'apportera pas de plus. Mais cela reste un très bon moyen, ne serai se que pour élargir la communication, permettre le débat et l'échange.



_Les réseaux sociaux ont eu une grande importance lors des manifestions du printemps arabe. Ils ont permis les rassemblements de plusieurs manifestants car le gouvernement censurait la presse et la télévision. C’est grâce à ces réseaux que ces révolutions ont eu lieu.
Le printemps arabe est la partie que nous aborderons et développerons à l’oral.




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